Les 5 blessures de l'âme

Les blessures de l’âme sont des blessures existentielles qui proviennent de notre enfance et de nos mémoires transgénérationnelles. Découvertes par un psychiatre américain John Pierrakos et développées par Lise Bourbeau, une thérapeute canadienne, les 5 blessures de l’âme s’inscrivent dans notre subconscient et marquent de leur empreinte nos comportements, notre morphotype, nos émotions, nos pensées et notre rapport aux autres. Elles ont généralement été transmises par nos parents qui eux-mêmes possédaient les mêmes blessures.

Comme tout ce qui nous compose, ces blessures sont des énergies qui se sont ancrées en nous au travers des différentes couches subtiles. Nous possédons tous une blessure dominante et généralement une ou deux blessures complémentaires qui s’expriment de différentes manières au cours de notre vie et des évènements que nous rencontrons. Ces blessures se présentent comme des perturbations énergétiques au sein de notre circulation d’énergie. Elles peuvent avoir des incidences plus ou moins importantes en fonction de notre état de conscience.

Identifier ses blessures principales est le début du processus de guérison. Ce cheminement est nécessaire, afin de nous libérer de leurs emprises et de nous épanouir pleinement et profondément. Il existe 5 blessures différentes qui influencent tout ce que nous vivons de désagréable dans notre vie que ce soit au niveau mental, émotionnel et même physique.

Notre organisme, dans sa lutte pour trouver le meilleur équilibre face à des perturbations, a créé au fil des années, ce que l’on nomme « un masque ». Il représente la réaction de notre corps, notre défense naturelle qui nous permet de surmonter ces blessures pour garder le meilleur équilibre énergétique au sein de notre organisme. Connaître ses blessures, comprendre leurs origines et se libérer de leurs emprises constitue la voie pour trouver une paix intérieure et pour harmoniser l’ensemble de ses énergies afin de vivre tous nos potentiels.

L'analyse des 5 blessures

Les blessures de l’âme s’observent grâce aux caractéristiques physiques, émotionnelles, mentales et énergétiques qu’elles inscrivent en chaque personne. Elles apparaissent à un certain âge et dépendent très souvent de la relation avec ses parents ou avec les personnes qui jouent le rôle d’éducateur.
Chacune de ces blessures engendre un type de « masque » différent, des comportements et des attitudes lui sont liés ainsi que des morphologies physiques.
 
 

La blessure de rejet

Elle se développe entre 0 et 1 an, lorsque l'enfant ne se sent pas accepté ou désiré (généralement par le parent du même sexe). Cette blessure crée un "masque fuyant". Les conséquences de cette blessure sont que la personne se considère sans valeur, sans intérêt. Elle doute d'elle-même, ce qui aboutit à son isolement, à la fuite face aux choses qui lui font peur, à une perte de confiance en elle et en ses capacité à pouvoir trouver l'amour, le bonheur et la joie. Elle a peu d'intérêt pour les biens matériels et l'argent. Sa morphologie présente un corps plutôt étroit et contracté, le buste est replié sur lui-même. Il y a souvent une absence de caractéristiques sexuelles comme les fesses ou la poitrine chez les femmes, la voix est basse voire même éteinte. Ces personnes cherchent en quelque sorte à disparaître ou à prendre le moins d'espace possible, de peur de gêner.

La blessure d'abandon

Elle apparaît entre 0 et 3 ans lorsque l'enfant manque de nourriture affective, qu'il ne se sent pas soutenu (généralement par le parent du sexe opposé). Cette blessure crée un "masque de dépendant". Les conséquences de cette blessure font que la personne est en perpétuelle recherche d'approbation, de soutien. Elle cherche à attirer l'attention et a de vraies difficultés à fonctionner seule. Elle dramatise beaucoup et vit des hauts et des bas tout au long de sa vie sans accepter l'échec, ni qu'on lui dise non. Sa principale peur est de vivre la solitude. Sa morphologie présente un corps long et mince, le dos courbé et les épaules sont tombantes. Il y a souvent une absence de tonus et une musculature sous développée. Ces personnes doivent apprendre à vivre sans l'attention des autres, sans leur regard ni leur attention et prendre confiance en eux-même.

La blessure d'humiliation

Elle apparaît entre 1 et 3 ans lorsque l'enfant s'est senti rabaissé, critiqué et quand on le réprimait de toute forme de plaisir physique (généralement provoquée par la mère). Cette blessure crée un "masque masochiste". Les conséquences de cette blessure font que la personne refoule les plaisirs associés aux sens, par peur de se sentir débordée, alors qu'elle est très sensuelle. Ce type de personne a le besoin de se sentir serviable et utile, elle répond aux besoins de ses proches en s'oubliant volontairement. Ce sont des personnalités souvent hypersensibles, qui se dévalorisent beaucoup et qui ont comme plus grande peur, la liberté. La morphologie de ces personnes est souvent ronde, en surpoids, de petite taille, elles connaissent souvent des problèmes avec la nourriture pour compenser un besoin de sécurité. Ces personnes doivent apprendre à faire passer leurs propres besoins avant ceux des autres et reconnaître qu'elles ont eu honte d'elle pour changer ce regard sur elle-même. Elles peuvent ré apprivoiser leur corps pour alléger le poids sur leur épaule.

La blessure de trahison

Elle apparaît entre 2 et 4 ans lorsque l'enfant s'est senti trahi ou manipulé (généralement par le parent du sexe opposé) ou quand l'enfant s'est rendu compte que le parent du sexe opposé dévalorise ou maltraite le parent du même sexe que lui. Cette blessure crée un "masque de contrôlant". Les conséquences de cette blessure font que la personne développe un physique imposant et une forte personnalité. Ces personnalités aiment attirer l'attention. Elles sont très séductrices et manipulatrices et veulent avoir le contrôle sur tout ce qui les entoure. Elles deviennent vite intolérantes et impatientes avec les personnes plus faibles et se mettent facilement en colère. Elles ont des difficultés d'engagement avec le sexe opposé. Leur principale peur est d'ailleurs la dissociation qui leur fait perdre le contrôle. Leur morphologie se traduit pour les hommes par des épaules larges, avec beaucoup de force et de puissance dans le haut du corps, alors que pour les femmes, la force se trouve dans le bassin, les fesses et les jambes. Ces personnes doivent apprendre à ne plus avoir besoin d'être le centre d'attention pour exister, à lâcher prise sans vouloir tout contrôler et à ne plus se mettre en colère quand les choses ne se déroulent pas comme elles veulent.

La blessure d'injustice

Elle apparaît entre 4 et 6 ans lorsque l'enfant souffre de l'insensibilité et de la froideur de ses parents (généralement le parent du même sexe). Cette blessure crée un "masque rigide", souvent vécu quand la sévérité et l'autoritarisme du parent du même sexe empêche l'enfant de s'affirmer et de s'exprimer. Les conséquences de cette blessure font que la personne est perfectionniste, constamment dans l'action et très optimiste en surface pour cacher ses failles. Ces personnalités n'acceptent généralement pas de demander de l'aide, elles refusent toute forme d'autorité et se coupent de leurs émotions pour ne pas être blessées. Leur principale peur est la froideur. Leur morphologie présente généralement un corps droit, équilibré et bien proportionné. Le cou est raide, les mâchoires serrées, elles ont une apparence très soignées et ont peur de prendre du poids. Elles se mettent en valeur et sont sexy mais sont pourtant loin d'être sensuel car distante de leur sexualité. Ces personnes doivent apprendre à libérer leur émotions, à se donner le droit à l'erreur et devenir moins perfectionnistes pour savourer un peu plus la vie.

Traiter les 5 blessures

Chaque blessure relève d’un processus différent. Il est donc impossible de tous les présenter ici. Pour comprendre quelles blessures nous affectent, il faut être attentif à nos réactions quand nous nous sentons touchés par un mot, par une action ou par une situation. C’est au moment de notre réaction que s’amplifient nos blessures profondes et généralement, nous ne surréagissons pas à ce que l’on vit sur le moment, mais à l’une de nos blessures qui se ré-ouvre à cette occasion. Une fois que nous avons pris conscience de nos principales blessures et que nous sommes en mesure de comprendre les tenants et les aboutissants, nous pouvons alors mettre en place un processus pour diminuer leur impact dans nos vies.

Je vous invite à me contacter pour que nous définissions ensemble le cheminement que vous souhaitez mettre en place pour diminuer les conséquences de ces blessures dans votre vie quotidienne et dans vos rapports avec les autres.